Awa Adja affirme que Paul Biya aurait été séquestré Décryptage
Dans cette vidéo largement diffusée et relayée par Africa-Press, Awa Adja, cadre du parti au pouvoir (RDPC), affirme que Paul Biya “n’a jamais déclaré” sa candidature pour 2025. Selon elle, l’actuel chef de l’État serait en réalité “pris en otage” par Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence, décrit comme un « bandit à col blanc » dirigeant un « gang » avec Paul Atanga Nji, ministre de l’administration territoriale. Africa Press Arabic
Paul Biya a officiellement annoncé sa candidature à un huitième mandat présidentiel pour l’élection du 12 octobre 2025. Il a réitéré sa volonté de « servir » le pays malgré les critiques sur son temps passé au pouvoir (plus de 40 ans). Africa Press Arabic
Ce contexte alimente un malaise : l’annonce officielle vise à rassurer, mais des déclarations comme celles d’Awa Adja ouvrent une brèche dans la communication, laissant place aux interprétations politiques et aux stratégies internes.
Origine indéterminée : Awa Adja, bien que proche du pouvoir, parle sans produire de preuve tangible ou officielle. L’accusation de séquestration reste une allégation grave reçue dans un climat déjà tendu.
Stratégie interne ? Ce discours peut s’inscrire dans une manœuvre pour décrédibiliser certains courants au sein du RDPC, ou pour susciter de l’adhésion autour d’une figure (Ngoh Ngoh) considérée comme influente.
Décorrélation avec la réalité judiciaire : Aucune enquête, journaliste ou institution indépendante n’a confirmé ces affirmations. Sans preuve, cela reste des paroles en l’air — ou instrumentalisées pour faire le buzz.
Questions que se posent les internautes
Existe-t-il des preuves juridiquement fondées de cette « séquestration » ?
Pourquoi Awa Adja s’exprime-t-elle sur un sujet si grave sans apporter d’éléments concrets ?
S’agit-il d’une fronde interne au sein du RDPC pour contester l’autorité de certaines figures du régime ?
Quel impact ces propos ont-ils sur la confiance dans le processus électoral de 2025 ?
Les médias officiels ou l’entourage de Paul Biya vont-ils répondre, et dans quelle forme ?
Les accusations de séquestration de Paul Biya par Ferdinand Ngoh Ngoh comptent parmi les plus explosives de ce début de cycle électoral, même dénuées de preuve. Sans discours officiel de clarification ou procédures légales enclenchées, cela demeure plus un produit de stratégie politique qu’un fait établi.
Ce genre de propos affaiblit davantage une démocratie qui peine à renouveler ses élites et à crédibiliser ses institutions. La suite dépendra de la capacité du pouvoir à rétablir la transparence… ou à laisser le doute s’installer.
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