Présidentielle 2025 : Cabral Libii galvanise ses partisans lors de son meeting à Douala
Le candidat du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), Cabral Libii, a tenu un meeting à Douala, marquant une étape clé de sa campagne pour la présidentielle prévue en octobre 2025.
Une campagne lancée malgré des obstacles
Selon plusieurs médias, le démarrage de la campagne n’a pas été simple. Le PCRN a fait face à des difficultés d’autorisation pour organiser ses rassemblements à Douala, certains stades et sites publics ayant été refusés. Malgré cela, Cabral Libii a maintenu sa volonté de s’adresser à ses sympathisants dans la capitale économique.
Les grandes lignes de son programme
À travers son « Manifeste de la rupture et du progrès », Cabral Libii propose une transformation profonde du Cameroun. Parmi les priorités souvent mises en avant par le candidat :
Créer 3 millions d’emplois en 5 ans, notamment via l’agriculture, l’industrie, le numérique et le sport ;
Mettre en place une banque postale et des caisses collectives pour faciliter l’épargne et l’investissement des citoyens ;
Accorder une place importante à la jeunesse et à la diaspora, considérées comme des leviers majeurs du développement national.
Ces thématiques, déjà exposées dans son programme officiel, ont également été évoquées lors de son passage à Douala, où il a insisté sur la nécessité de « redonner espoir aux jeunes » et de « reconstruire la confiance entre le peuple et ses dirigeants ».
Des critiques persistantes
Si son discours attire de nombreux sympathisants, plusieurs critiques accompagnent également sa candidature :
Faisabilité économique : des experts estiment que les promesses, comme la création de 3 millions d’emplois en 5 ans, manquent de précisions sur leur financement et leur mise en œuvre.
Communication politique : Cabral Libii a été reproché d’avoir écarté l’anglais dans certains discours officiels, une omission mal perçue dans les régions anglophones.
Accès aux espaces publics : ses partisans dénoncent une entrave à la liberté de réunion, pointant du doigt les restrictions imposées à ses meetings, notamment à Douala.
Une candidature scrutée de près
Cabral Libii, déjà candidat en 2018, tente cette fois de convaincre les électeurs qu’il incarne une véritable alternative au régime en place. Mais la réussite de sa campagne dépendra autant de sa capacité à mobiliser qu’à répondre aux doutes sur la crédibilité et la faisabilité de son projet.
A votre avis
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