L’allocution choc d’ Issa Tchiroma Bakary qui accuse la “forfaiture” électorale !

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Issa Tchiroma Bakary : Quand le Candidat du Peuple sonne l'alerte rouge post-élection

Yaoundé Le calme après la tempête ? Absolument pas. Si les urnes ont parlé le 12 octobre, la voix qui résonne désormais est celle, tonitruante, d’Issa Tchiroma Bakary, le “Candidat du Peuple”. Dans une allocution publiée ce 19 octobre, l’homme politique n’y va pas par quatre chemins : il dénonce, avec une virulence rare, une « forfaiture organisée contre la volonté populaire ».

L’ambiance est tendue, et l’allocution est un cocktail explosif de preuves alléguées et de mises en garde solennelles. Accrochez-vous, car entre bourrages d’urnes « avoués » et PV « déchirés », le processus électoral camerounais ressemble plus à un épisode de Mission Impossible qu’à une démocratie sereine.

La Magie Noire de l’Abstention

L’accusation la plus piquante concerne les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Tchiroma soulève un paradoxe qui ferait rire si la situation n’était pas si grave : comment une abstention massive, liée au conflit, peut-elle se transformer « par magie en 100 % pour le régime sortant » ?

« Il faudrait que la conscience de cette population soit anesthésiée ou alors qu’on veuille l’infantiliser… C’est une vraie insulte à l’intelligence », assène-t-il. En gros, selon Tchiroma, on prend les électeurs pour des enfants qui croient encore au Père Noël… mais qui voteraient pour celui qui leur a confisqué la luge. Un humour noir, certes, mais qui interpelle.

 

Le Conseil Constitutionnel, Face à son Destin

L’allocution se transforme ensuite en un avertissement historique adressé aux juges du Conseil Constitutionnel. Le ton est grave, la pression maximale.

Tchiroma leur rappelle leur serment : « Vous avez entre vos mains l’avenir d’une Nation. » La question est simple : valider la vérité des urnes pour un changement pacifique, ou cautionner la fraude et “précipiter le pays dans des lendemains incertains” ?

C’est le classique “choisissez votre camp” ; un pari risqué où le prix de l’erreur pourrait être l’instabilité. On se demande si les membres du Conseil ont eu le temps de prendre un café avant de lire cette missive.

L’Ultimatum Fraternel à Paul Biya

Moment fort de l’allocution, l’interpellation directe du Président sortant, Paul Biya. Après 43 ans au pouvoir, Tchiroma lui tend une « main fraternelle » (une main qui contient aussi un avertissement très ferme, notons-le) :

« Ne terminez pas votre règne sur une fraude aussi flagrante. Quittez le pouvoir avec honneur, avant que le pouvoir ne vous quitte. »

C’est le conseil de l’ami (ou de l’adversaire très déterminé) : une sortie par la grande porte plutôt qu’une évacuation par la petite.

L’Appel au Peuple et à la Communauté Internationale

Pour finir, le candidat galvanise ses troupes. Il martèle : « Ce n’est pas ma victoire, c’est celle du peuple camerounais. » La consigne est claire : rester calme, ne pas céder à la provocation, mais défendre la victoire.

Il appelle également les partenaires internationaux (Union Africaine, France, États-Unis, etc.) à rompre leur « silence [qui] cautionne la dictature ». En d’autres termes : “Réveillez-vous, on est en pleine crise !”.

Conclusion : L’allocution de Tchiroma Bakary est un pavé jeté dans la mare politique. Elle formalise la contestation et place la balle dans le camp du Conseil Constitutionnel et de Paul Biya. Les prochains jours s’annoncent… palpitants.

La détermination de Tchiroma est-elle suffisante pour faire plier le système, ou n’est-ce qu’un baroud d’honneur ? L’argument sur les votes “magiques” du Nord-Ouest vous a-t-il convaincu ?

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